Le mot du Président
“Cette année 2023 qui se termine aura conforté la plupart des gens, excepté ceux qui affirment encore que laterre est plate, dans au moins une certitude : le climat évolue en nous faisant vivre notamment des périodessèches souvent hélas trop longues et néfastes pour la santé des milieux aquatiques. Leur défense constituepour votre fédération une attention de tous les instants au sein d’une société toujours en demande sur cetteressource qui n’est pas inépuisable. Du citoyen capable de se doucher cinq fois par jour lorsqu’il fait chaudjusqu’aux plus gros consommateurs, nous sommes tous responsables de notre avenir. Le travail entamé sousl’impulsion de l’Etat aux fins de gérer la ressource avec efficience n’en est qu’à ses balbutiements et se trouvetoujours hélas trop entravé par ceux qui ne voient que leurs propres intérêts. Ce manque d’altruisme faitobstacle à l’intérêt général. L’automne 2023 aura été heureusement particulièrement arrosé. Il s’agit d’unebonne nouvelle pour les poissons dans leur ensemble. Pour autant, il ne doit pas ralentir les processusenclenchés pour rétablir un cycle de l’eau le plus naturel possible.
Dans ce contexte les poissons s’adaptent, leurs aires de répartition se modifient tout autant que lareprésentation de certaines espèces. Il s’agit de la conséquence de ces changements climatiques et nousoeuvrons pour tenter d’y pallier en travaillant sur la restauration de certaines zones, en variant les offreshalieutiques qui sont nombreuses et diversifiées, en s’impliquant fortement dans l’éducation àl’environnement et la préservation de la biodiversité.
Dix-huit mois se sont écoulés depuis le début de la nouvelle mandature : l’implication des structuresassociatives est toujours aussi prégnante, depuis les associations locales jusqu’au plus haut sommet d’unepyramide qui fédère 1 million 500 000 citoyens en France et 20 000 en Dordogne. L’engouement des jeunespour cette immémoriale, saine et peu onéreuse activité en est également un parfait témoignage au granddam d’une poignée d’animalistes farfelus qui voudraient, pour des raisons socialement
et scientifiquement bien occultes, nous voir disparaître en reléguant la condition
de l’homme à celle d’un ver de terre même si son utilité est immense.
Belle année 2024 au bord de l’eau et au sein de vos AAPPMA.”